Et tout de suite, sans transition, le Best Of des événements 2020 expliqué en quelques mots.
Tout a démarré avec Roméo Elvis.
À la base il devait se rendre à pied par la Chine pour assister au concert du Wu-Tang Clan, un groupe de rap. Mais à peine arrivé sur place, il sera accusé par quelques mandarins sur base de rien d'avoir abusé d'un Pangolin. Au final et après vérifications, les autorités compétentes concluront qu'il s'agissait en fait d'un concert de Wuhan (un groupe pharmaceutique) et que Roméo aurait abusé d'une chauve-souris et non d'un pangolin, ce qui prouve qu'il n'est pas gay et donc fera pousser un ouf de soulagement à sa copine attitrée.
Malheureusement, suite à cette union forcée, Roméo rejoindra la Belgique avec un virus dans ses valises appelé le COVID-19 (on dit LE covid et non LA covid parce qu'il s'agit bien d'UN problème et non d'UNE solution).
La suite on la connaît : une pandémie mondiale, des masques, du gel hydroalcoolique, des gestes barrières et le décès de Maradona qui n'aura pas supporté que les stades soient aussi vides que les boîtes de nuit.
En guise de protestation face à l'abus de chauves-souris, des koalas provoqueront des incendies en Australie, perdant au passage 60 000 manifestants dans leur camp, prouvant par la même occasion qu'il vaut mieux éviter de jouer avec le feu, à l'image d'un volcan philippin en colère.
Le général iranien Qassem Soleimani n'aura lui eu besoin que d'un coup de feu pour disparaître à la suite d'un coup de sang de Donald Trump, ex futur nouvel ancien président des USA.
La rentré 2020 lui aura fait un drone d'effet, et ce n'est rien de le dire.
Trump, qui perdra la présidence de son pays après maintes requêtes et coups perdants au golf et qui par la même occasion prouvera au monde entier que c'est un fils de Putt doté d'un fameux handicap.
Au niveau des catastrophes plus naturelles que Trump, le monde ne sera pas épargné : des feux de forêts près de Tchernobyl, des inondations en Lakoutie et au Japon, la catastrophe écologique de Norilsk qui provoquera une marée noire d'indignations, des feux de forêt en Sibérie et en Extrême-Orient (malgré une pluie gelée tardive), une catastrophe écologique au Kamtchatka, un séisme en Turquie et le décès de Rika Zaraï dans l'indifférence générale, sans chemise et sans pantalon.
Notons que cette dernière aurait pu dépanner les républicains américains en leur faisant prendre des bains de sièges plutôt que des douches froides, mais il est trop tard pour revoir ses positions.
De nombreuses personnalités nous auront quittés : Kobe Bryant, Kirk Douglas, Sean Connery, Michou, Christophe, Juliette Gréco, Claude Brasseur, Manu Dibango, Michel Piccoli, Uderzo, Guy Bedos, Antoinette Spaak, Annie Cordy, Roger Carel,Valéry Giscard d'Estaing et Ennio mort icône, le plus incorruptible des compositeurs malgré ses quelques dollars de plus.
Et comme si ça ne suffisait pas, un afro-américain ne tiendra pas le coup suite à des problèmes respiratoires alors qu'il ne portait pas de masque, ce qui tendra à prouver que les gestes barrières doivent être appliqués avec précaution, quitte à laisser la population souffler un peu quand le poids du totalitarisme se fait trop fort. « Black Lives Matter » naîtra des cendres de feu George Floyd, un martyr qui mettra à genou le monde de la tolérance, allant jusqu'à provoquer une explosion de joie à Beyrouth à l'époque où les feux d'artifices étaient encore autorisés.
Ce ne sont pas quelques manifestations en Biélorussie dans le but de balancer des pantoufles à la gueule d'Alexandre Loukachenko qui terniront les élans humanistes de 2020, fréquemment réprimés néanmoins par des forces du désordre de l'immonde entier, vaste territoire dirigé par des dirigeants se dirigeant toujours plus vers la droite.
Quant à Samuel Paty, professeur mais pas prophète en son pays, il apprendra à ses dépends que si le ridicule ne tue pas, on ne peut pas en dire autant des caricatures, qui au minimum décoiffent.
2020 se terminera comme il aura confiné : loin des yeux, loin du cœur et de ses nombreux débordements, dénué de danses, d'ivresses et de joies partagées, privé de ses festivités et autres échappées belles, isolé du monde, celui des bons vivants, en faisant sa gueule d'enterrement dans la plus stricte intimité, voire moins.
Faudrait-il vraiment se souvenir d'une année qui aura vu plus de gens se mouvoir dans les cimetières que sur les pistes de danses de la planète ?
Allons-nous digérer un millésime qui se déguste sous forme de vaccin en quarantaine ?
Les coupables paieront-ils l'addition de leurs notes salées supposées nous priver de liberté dans le but de survivre au chaos ?
2021 sera-t-elle l'année des réponses et non celles des questions livrées à nous-mêmes ?
Nous le saurons dans le prochain épisode.
En attendant je bois à nôtre santé, à toutes nos santés : physiques, mentales et financières.
Qu'elles prospèrent à outrance, un peu comme un virus qu'on aurait positionné du bon côté des gestes barrières.
Chine Chine.