Cléopâtre est née en -69, année antique érotique hellénistique pharaonique, de quoi donner la trique.
Elle est en quelque sorte la première véritable icône du féminisme, bien avant des militantes comme Mère Térésa (pour l'absence de soins médicaux) ou Nabilla (pour l'absence de shampoing).
Elle représente encore aujourd'hui le fantasme de la femme puissante, sexy et déterminée, ce qui lui vaudra des tonnes de représentations graphiques et cinématographiques post mortem.
Voici un portrait d'elle avant sa mort (ce qui explique qu'elle se soit mit sur son -31) par un artiste égyptien connu sous le nom civil de Hamid Mefess.
On distingue clairement la femme sulfureuse qu'elle fût, en témoigne son regard hypnotique et son attitude un brin espiègle.
Il faut dire que Cléopâtre VII (son blaze complet) était du genre à avoir de la fièvre et ses proches le regard froid, et je ne dis pas ça parce qu'elle provient d'Alexandrie ou d'Alexandra.
Elle s'envoya à l'époque Ptolémée XIII et Ptolémée XIV, ses frères et époux en même temps à l'époque où la consanguinité ne concernait pas uniquement Charleroi, le royaume déchu de Belgique.
Il est à noter que remplacer les noms de famille par des chiffres n'empêche pas nécessairement de comprendre le caractère incestueux des rois et des reines d’Égypte, mais c'est bien essayé tout de même.
Ensuite elle s'envoya César et Marc-Antoine et peut-être même son père, qui n'était pas contre un peu de polygamie et d'inceste dans ses épinards, sur la route de Memphis, en Basse-Égypte et non Basse-Sambre, pour ne pas revenir sur Charleroi.
Bref, elle n'était pas n'importe qui, et ça mérite bien une telle fresque, n'en déplaise à ses détracteurs.